
Démocratie participative active, pragmatique, moderne.
Active.
Cette démocratie devra s’exercer nécessairement dans un cadre contraint et paradoxalement cette contrainte sera la garante de la liberté. En effet, l’obligation sera d’agir, de se réunir, de discuter, de confronter, de prendre des décisions, de réaliser des projets, de satisfaire la population ; bref, d’avoir des résultats dans l’intérêt de chacun.
Ce que l’on doit éviter c’est la création d’une « usine à gaz » toujours en vigueur, qui ne sert à rien, qui ne produit rien, un système basé sur le copier-coller inefficace, insuffisant, décevant et médiocre.
Tout ceci demande un engagement entier de la population. Si cet engagement n’est pas réalisé, nous retomberons dans l’ancienne gouvernance insatisfaisante, et cela entraînera l’abandon de la souveraineté des habitants aux élus de la majorité, libres de faire n’importe quoi tous seuls dans leur coin.
Cette liberté signifie que cette politique fait appel à l’ensemble de la population sans distinction aucune. Donc pas de régime clientéliste, aucune catégorie socio-professionnelle ne devra prétendre à un devoir de réciprocité parce qu’elle aura soutenu une liste. Nous devrons garantir un traitement égalitaire à cette participation citoyenne. Cette dimension est fondamentale.
C’est pourquoi les commissions ne devront pas avoir un caractère corporatiste, mais pluriel : « entrée libre » quels que soient la condition et l’âge de chacun.
Pragmatisme.
Nous sommes très attachés à cette notion de pragmatisme, c’est-à-dire que nous accordons plus de valeur aux conséquences pratiques du projet qu’au projet lui-même. A quoi bon réaliser un magnifique projet qui finalement ne servira en rien la communauté ? Cela prouvera tout simplement que l’idée n’était pas bonne et que nous n’avons pas été pragmatiques.
Notre pragmatisme sera notre capacité à nous adapter aux réalités des choses afin d’agir pour en tirer le maximum d’utilité pour tous. Cette conduite garantit notre préoccupation d’être proches du concret, du quotidien de chacun.
Moderne.
Il faut élargir le champ d’application de la démocratie participative en utilisant les technologies modernes de communication, sans pour cela faire une politique digitale, trop médiatisée qui deviendrait virtuelle.
Pour éveiller la participation, en plus des outils traditionnels comme les réunions publiques, assemblées, conseils consultatifs, votes, pétitions et référendums, nous pensons exploiter l’outil informatique sous la forme de plates-formes de communication, discussions, de forums, de sondages, par exemple pour s’inscrire afin de recevoir l’ordre du jour du prochain conseil municipal, voire aussi pour poser des questions avant ou pendant le conseil, en direct, et pour les élus les traiter en « questions diverses ».
Nous pensons aussi à l’instauration d’un « café citoyen » où la population sera invitée à débattre de ses problèmes, dans un lieu chaleureux comme le théâtre « La Scala », qui pourra devenir une mini-salle polyvalente et un lieu de réunion pour les associations.
Voilà quelques pistes : à nous et…à vous d’en découvrir et d’en suggérer d’autres.
Marsillargues Renouveau.